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Rapport

Libérer la VAE : comment mieux diplômer l’expérience

Créée par une loi de 2002, la Validation des acquis de l’expérience (VAE) a permis d’obtenir un diplôme, un titre ou une certification à caractère professionnel à partir de la seule expérience de travail et/ou d’activités associatives, syndicales ou citoyennes. Elle répond à une double exigence. Economique tout d’abord, en permettant des certifications rapides, moins coûteuses que des retours en formation longue, adaptées aux besoins des entreprises et aux changements rapides des techniques et des manières de travailler. Sociale ensuite, en conférant la dignité du diplôme ou du titre professionnel aux parcours de travail, elle est source de reconnaissance et de dynamiques de mobilité professionnelle. Le nombre total de validations reste cependant modeste et les abandons sont très nombreux. Par ailleurs, la VAE est sous-utilisée par les demandeurs d’emploi. Ce rapport, rédigé par des professionnels du secteur de la formation et des fondateurs de VAE, propose d’élargir l’accompagnement, de financer le « système » VAE, et d’inciter les entreprises à s’engager et à ouvrir un réel accès pour les demandeurs d’emploi. Il s’agit au total d’inventer une nouvelle VAE plus rapide, plus agile et en même temps plus complète, capable d’intégrer des séquences de formation et de tirer le meilleur parti de la transition numérique.
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Créée par une loi de 2002,  la Validation des acquis de l’expérience (VAE) a permis d’obtenir un diplôme, un titre ou une certification à caractère professionnel à partir de la seule expérience de travail et/ou d’activités associatives, syndicales ou citoyennes. Elle répond à une double exigence. Economique tout d’abord, en permettant des certifications rapides, moins coûteuses que des retours en formation longue, adaptées aux besoins des entreprises et aux changements rapides des techniques et des manières de travailler. Sociale ensuite, en conférant la dignité du diplôme ou du titre professionnel aux parcours de travail, elle est source de reconnaissance et de dynamiques de mobilité professionnelle.

Le nombre total de validations reste cependant modeste (307 000 de 2002 à 2014), très inférieur aux objectifs assignés à l’origine (60 000 par an). Surtout, les chiffres sont en baisse depuis 2011. Les abandons sont très nombreux. Par ailleurs, la VAE est sous-utilisée par les demandeurs d’emploi. Les délais en particulier (de neuf à seize mois en moyenne) représentent un gros obstacle.

Quels obstacles faut-il lever pour que la VAE se développe davantage, qu’elle soit plus fluide, plus intégrée aux parcours professionnels des salariés, des indépendants, des demandeurs d’emploi et des jeunes ?

Que faut-il faire pour que les entreprises s’en emparent davantage et en fassent un moyen de reconnaissance des salariés, un outil au service de la mobilité interne ou externe, un instrument de gestion stratégique des ressources humaines ? Ce nouveau rapport de Terra Nova formule plus de vingt propositions, souvent très concrètes, pour réduire les abandons, élargir l’accompagnement, financer le « système » VAE, et inciter les entreprises à s’engager et à ouvrir un réel accès pour les demandeurs d’emploi.

Il s’agit au total d’inventer une nouvelle VAE plus rapide, plus agile et en même temps plus complète, capable d’intégrer des séquences de formation et de tirer le meilleur parti de la transition numérique. 

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