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Note

Fake news et triche électorale en ligne : le nouveau territoire des campagnes numériques

Depuis plusieurs années, de nouvelles pratiques de manipulation sur Internet se répandent et les scandales s’enchaînent. Ici comme à l’étranger, chacun peut aujourd’hui constater l’existence de campagnes de diffamation en ligne, l’enregistrement de faux comptes sur les réseaux sociaux afin de développer la diffusion de rumeurs, le risque permanent de piratage à grande échelle de données confidentielles de campagne. Ces nouvelles armes de propagande sont susceptibles de perturber le scrutin ou même d’en modifier radicalement le cours. Mais se concentrer sur les fake news revient à ne traiter qu’un des aspects du problème et limite la compréhension du sujet aux questions de sanctions et de censure, alors même que la liberté d’expression passe aussi désormais par la possibilité de disposer d’un réseau Internet ouvert et indépendant. Il convient donc d’élargir le regard et de s’intéresser à des enjeux moins visibles mais tout aussi importants comme l’exploitation des contributions des internautes pour constituer des bases de données sur les citoyens ou le rôle toujours plus fréquent des nouveaux outils numériques de campagne électorale tels que Nation Builder. Comment croire que ces problèmes s’arrêteront entre deux campagnes et ne perturberont pas la vie politique normale, le travail du gouvernement, du parlement et de la société civile ? Terra Nova propose dans cette note de nouvelles initiatives et notamment le développement d’un service public de la notification, une initiative qui s’inspire du succès des pré-plaintes en ligne et qui serait particulièrement appropriées à la problématique des fake news.
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Lors de ses vœux à la presse le 3 janvier 2018, le président de la République a souhaité lutter plus activement contre les fake news sur Internet lors des campagnes électorales. Il est vrai que cela fait plusieurs années que des nouvelles pratiques de manipulation se répandent et que les scandales s’enchaînent. Ici comme à l’étranger, chacun peut aujourd’hui constater l’existence de campagnes de diffamation en ligne, l’enregistrement de faux comptes sur les réseaux sociaux afin de développer la diffusion de rumeurs, le risque permanent de piratage à grande échelle de données confidentielles de campagne. Ces nouvelles armes de propagande sont susceptibles de perturber le scrutin ou même d’en modifier radicalement le cours.

Mais se concentrer sur les fake news revient à ne traiter qu’un des aspects du problème et limite la compréhension du sujet aux questions de sanctions et de censure, alors même que la liberté d’expression passe aussi désormais par la possibilité de disposer d’un réseau Internet ouvert et indépendant.

Il convient donc d’élargir le regard et de s’intéresser à des enjeux moins visibles mais tout aussi importants comme l’exploitation des contributions des internautes pour constituer des bases de données sur les citoyens ou le rôle toujours plus fréquent des nouveaux outils numériques de campagne électorale tels que Nation Builder. Comment croire que ces problèmes s’arrêteront entre deux campagnes et ne perturberont pas la vie politique normale, le travail du gouvernement, du parlement et de la société civile ?

Terra Nova propose dans cette note de nouvelles initiatives et notamment  le développement d’un service public de la notification, une initiative qui s’inspire du succès des pré-plaintes en ligne et qui serait particulièrement appropriées à la problématique des fake news.

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