Le 7 mai, l’écologie n’a qu’un candidat : Emmanuel Macron
L’élection de la candidate d’extrême-droite représenterait un coup terrible pour la transition écologique. Le programme d’Emmanuel Macron s’inscrit dans la continuité de la loi sur la transition énergétique et ouvre plusieurs pistes intéressantes pour accompagner citoyens, territoires et entreprises. Le 7 mai, l’écologie n’a qu’un seul candidat.
Le 7 mai, les électeurs auront à choisir entre deux visions de la France et du monde, deux visions que presque tout oppose. La transition énergétique et écologique ne fait pas exception à cette dichotomie.
Marine Le Pen développe sur ce sujet, comme sur d’autres, un programme brouillon et flou, qui dissimule mal l’idéologie de repli national et de démagogie dont il est issu. Emmanuel Macron se veut au contraire un écologiste pragmatique, privilégiant la recherche des bons outils plutôt que la surenchère des objectifs sans cesse rehaussés et jamais atteints.
Emmanuel Macron s’inscrit dans la continuité de la loi sur la transition énergétique adoptée en 2015, dont il reprend peu ou prou à son compte les principaux objectifs :
- la montée en puissance de la taxe carbone pour atteindre 100 euros/tCO2 en 2030 ;
- l’objectif de 50 % d’énergie nucléaire à l’horizon 2025 dans la consommation d’électricité ;
- la fermeture de la centrale de Fessenheim au moment de la mise en service de l’EPR de Flamanville ;
- l’arrêt de la production d’électricité à partir de charbon en 2022
- l’interdiction de l’exploration des gaz de schiste ;
- le doublement, d’ici à 2022, de la capacité en éolien et en solaire photovoltaïque ;
- la division par deux des déchets ménagers mis en décharge d’ici à 2025.
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