La politique du logement au secours de la reprise ?
L’ampleur de la crise, qui touche tous les pays et tous les domaines d’activité, rend hasardeuse l’approche isolée d’un seul secteur lorsqu’il s’agit d’envisager les conditions de la reprise de son activité, la contribution qu’il peut apporter à la reprise générale, a fortiori son propre renouvellement. Le caractère inédit de cette hibernation volontaire, qui touche l’économie réelle et non la seule sphère financière, interdit de prendre appui sur des expériences passées pour faire des prévisions. Il faut pourtant tenter de le faire, alors même que pour le secteur du logement, la crise du coronavirus ne révèle rien que l’on ne sache déjà.
Les problèmes qui se poseront après seront de même nature que ceux qui se posaient avant. Cela ne signifie pas que rien ne changera si l’environnement macroéconomique se trouve bouleversé. La question qui nous occupe tient donc à l’effet du confinement, aux conditions de sa sortie, avec une attention prioritaire portée à l’emploi, donc à la construction, aux travaux d’amélioration et à la contribution éventuelle que pourrait apporter la politique du logement au redémarrage de l’économie française.