La solidarité à l’épreuve de la coopération territoriale


Avril 2020, la France entière est confinée. On retient son souffle dans l’attente du reflux de la pandémie. On remercie les personnels médicaux, qui prennent soin de leurs concitoyens au péril de leur vie. Et on regarde du côté des publics fragiles, supposant à juste titre qu’ils subissent plus encore que les autres les effets de la crise, effets sanitaires, sociaux ou économiques. On s’inquiète pour les personnes âgées : une réserve civique est créée, pour leur passer des coups de fil et pallier l’absence des services à domicile ; l’association « Les Petits Frères des Pauvres », qui intervient auprès des seniors isolés, témoigne d’un afflux sans précédent de bénévoles. On s’inquiète pour les personnes handicapées, pour les familles à la rue, pour les enfants placés, pour les femmes victimes de violence, pour les personnes en souffrance psychique, pour les habitants des quartiers sensibles. La liste pourrait s’allonger : l’esprit de fraternité est manifeste.