Réforme du bac : défendre l’évaluation en contrôle continu
En juin 2016, Terra Nova a présenté ses propositions pour « sauver le bac ». En pointant la lourdeur du cérémonial national, nous proposions une refonte complète des deux dernières années du lycée (notre sous-titre : « quatre semestres pour certifier et orienter ») afin de mieux préparer nos jeunes à l’enseignement supérieur. Le ministre de l’Education nationale a annoncé sa volonté de réformer le baccalauréat et a mandaté une commission de réflexion présidée par Pierre Mathiot pour lui faire de recommandations. Après avoir été auditionnés par cette commission, ses auteurs ont souhaité apporter un complément aux réflexions de 2016 sur la réforme du bac, en soulignant en particulier la nécessité d’introduire une part significative de contrôle continu dans la validation des années lycées. C’est un point clé de la réforme, sans lequel on risque en effet d’alourdir encore plus le baccalauréat actuel, et de gaspiller ainsi de précieuses ressources institutionnelles, sans vraiment rompre avec un « bachotage » complètement contre-productif du point de vue des apprentissages et de la formation.
En juin 2016, Terra Nova a présenté ses propositions pour « sauver le bac ». En pointant la lourdeur du cérémonial national, nous proposions une refonte complète des deux dernières années du lycée (notre sous-titre : « quatre semestres pour certifier et orienter ») afin de mieux préparer nos jeunes à l’enseignement supérieur. Le ministre de l’Education nationale a annoncé sa volonté de réformer le baccalauréat et a mandaté une commission de réflexion présidée par Pierre Mathiot pour lui faire de recommandations. Après avoir été auditionnés par cette commission, ses auteurs ont souhaité apporter un complément aux réflexions de 2016 sur la réforme du bac, en soulignant en particulier la nécessité d’introduire une part significative de contrôle continu dans la validation des années lycées. C’est un point clé de la réforme, sans lequel on risque en effet d’alourdir encore plus le baccalauréat actuel, et de gaspiller ainsi de précieuses ressources institutionnelles, sans vraiment rompre avec un « bachotage » complètement contre-productif du point de vue des apprentissages et de la formation.